La terminologie adoptée comme hypnose par le neurochirurgien James Braid, a eu une participation remarquable dans le monde de la psychologie, surtout à partir du XIXe siècle, étant comprise comme l’état d’altération de la conscience, qui est induite par une autre personne, qui est chargée de suggérer et de diriger initialement ce processus, en soulignant qu’il n’est pas généré un état de sommeil, mais de concentration intense.
En psychologie, l’hypnose permet de rechercher les problèmes sous-jacents dans l’inconscient de l’individu, puisque selon la technique mise en œuvre, l’individu peut écouter et répondre, grâce à quoi le thérapeute aura la capacité d’identifier un traumatisme ou une situation spécifique, de sorte que les techniques appropriées peuvent être appliquées pour surmonter un problème ou un conflit personnel.
Qu’est-ce que cela signifie d’être induit par l’hypnose ?
Le spécialiste, lors de son application, est généralement responsable de la génération de changements au niveau sensoriel, perceptuel, cognitif et même sur leur propre comportement moteur.
Selon Robert Fisher, cet état ne signifie pas entrer en transe totale, puisque l’individu peut y entrer et en sortir, sans même être hypnotisé. Parmi les méthodes remarquables développées par les spécialistes Martinez-Perigod et Grenet (1985), on peut citer :
- Méthodes basées sur l’excitation du regard : en visualisant un point lumineux, comme pour la méthode de la fascination.
- Méthodes basées sur l’éveil sensoriel : elle est considérée comme l’une des méthodes les plus efficaces, car elle permet d’attirer l’attention de l’individu en utilisant des sons monotones comme dans le cas du tic-tac populaire de l’horloge, classique de l’image dans laquelle l’hypnotiseur balance une montre à gousset pour induire l’état hypnotique.
- Méthodes basées sur la suggestion verbale : au moyen de la répétition de diverses phrases qui produisent le calme chez l’individu jusqu’à arriver à son induction.
- Méthodes basées sur des stimuli chimiques : avec l’utilisation de narcotiques pendant le processus d’induction, comme dans la narco-hypnose.
Avantages de son utilisation thérapeutique
L’induction hypnotique a été ces dernières décennies un champ d’intérêt dans le monde de la médecine et de la psychologie, puisque grâce à cette intervention, on observe que le patient, lors de son rétablissement d’une pathologie chronique à la fois physique et mentale, présente des améliorations remarquables comme le cas d’une plus grande résistance à la douleur, une diminution des nausées, ou même l’émergence de réactions émotionnelles positives, jouant un rôle important pour qu’il y ait une réceptivité et une flexibilité lors du changement thérapeutique.
Risques liés à l’hypnose
Certains critiques s’inquiètent de l’induction hypnotique, car il peut y avoir des cas où de faux souvenirs ou de fausses croyances sont implantés, par la mise en œuvre inadéquate des techniques d’hypnose, à travers la déformation de certaines expériences vécues pendant l’enfance ou à un moment précis de sa vie.
Par conséquent, le spécialiste chargé de mettre en œuvre ce type de technique en tant que thérapie doit avoir un niveau élevé d’expérience, afin d’explorer les souvenirs les plus profonds, sans modifier négativement la réceptivité émotionnelle de l’individu.
La délicatesse de son application, est due à la soumission volontaire du patient, afin de cesser de se contrôler et de céder une partie de son autonomie à son hypnotiseur, par conséquent, il doit y avoir une position éthique et morale importante du spécialiste, afin que les objectifs établis soient atteints et que le but thérapeutique de l’hypnose soit effectivement rempli.
En conclusion…
L’efficacité de l’hypnose dépend de la technique ou de la méthode mise en œuvre par l’hypnothérapeute comme hypnos-therapie.fr, ainsi que de la disposition de l’individu qui accepte volontairement d’entrer en état d’induction.